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Achémb'é
9 juillet 2019

Texte photographique.

J'avais tant plaisir à prendre les éléphants en photos, ces grandes âmes terriennes. Ici les Maîtres sont des arbres.

Je n'ai plus comme outils que mes yeux pour focales.

Le papier sensible est au fond du puits de mon esprit. Lorsque se révèle l'image, elle n'offre  aucune prise à mes sens, et je répète la poésie de ses mots afin que son rythme s'inscrive en ma mémoire.    

Il ne m'en reste que des silences qui ondulent le long des Colonnes d'Hercule. 

Que diable recycle les résidus de mon âme; je m'ouvre à la conscience qu'il en fut ainsi de tous temps, et qu'au delà réside mon éternité. Saint Toukârâm ne l'eut dit autrement qu'en le Vivant. 

Mes pieds baignent au sein des eaux lustrales. La fraîcheur du ruisseau n'a rien de comparable, ni la tiédeur de l'été. 

Je suis le sol que la ménagère récure. La présence sensible du chat lové dans le creux de l'édredon. Le plafond de verre a perdu ses écailles d'argent. Toukârâm ne l'eut dit autrement qu'en le Vivant. 




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