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Achémb'é
11 juillet 2019

La sente des fées

C'est celle que l'on perd toujours et qui revient toujours. Elle est vaste comme le ciel, à partir du moment où l'on est assez petit pour l'emprunter. 

Je monte à dos de scarabée vers la fontaine qui m'est dédiée. Je lave peu à peu ses pierres, pour qu'elles retrouvent leur éclat, mais je n'ôte qu'une à une ses grisaille, comme on.pèle avec amour l'oignon que l'on va faire frire. 

Les gens du petit bourg s'apercevraient de mes visites nocturnes si d'un mouvement brusque j'arrachais le voile qui recouvre ce lieu. 

Je polis sa pierre de caresses langoureuses. Elle est le corps de ma vouivre, son petit toit de tuiles, sa chevelure rougeoyante. Ses deux bassins qui avancent au même rythme, ses deux frères qui jalonnent son parcours. 

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